ODD
Le développement ne fait assertion de personne. Ne laisse personne pour compte
STOP AUX VIOLENCES
Non l'amour ne fait pas mal
Le Développement
Pour toute les couches
ODD 5
Et si ça commençait aujourd'hui?
La réalité de la pauvreté

L'action au développement intégral et inclusif (A.D.I.I) est une organisation qui agit pour le développement par tous et pour tous.

Elle a pour ambition :

  • D'agir pour l'égalité des genres;
  • De mener des actions allant dans le sens de la protection de l'environnement;
  • De promouvoir les objectifs de développements durables;
  • D'apporter un appui aux jeunes filles et aux jeunes mères célibataires;
  • De combattre les violences faites aux femmes et jeunes filles;
  • De promouvoir les bonnes mœurs chez la jeunesse. 

Faits et Chiffres

(1) La croissance inclusive est une croissance qui réduit la pauvreté et les inégalités

    • Les niveaux de pauvreté ont diminué dans la plupart des pays africains : En moyenne, la proportion des ménages africains dont le niveau de consommation est inférieur au seuil de pauvreté de 1,9 $/jour est passée de 40 % en 2010 à 34 % en 2019. En deçà de 3,2 $/jour, le taux de pauvreté est passé de 63 % à 59 % ; et en deçà de 5,5 $/jour, il est passé de 83 % à 80 %.
    • D'autre part, les inégalités se sont creusées entre et au sein des pays africains. L'indice de Gini, mesurant la répartition des revenus, varie de 27,6% (Algérie) à 63,3% (Afrique du Sud), où 0% indique que tout le monde a le même revenu et 100% implique qu'un ménage reçoit tous les revenus. 

(2) La pandémie a entraîné une augmentation des niveaux de pauvreté en Afrique

    • L'Afrique se distingue comme la région du monde la plus touchée en termes de perte de revenus des ménages pauvres : le taux de pauvreté en 2021 (à 1,90 $ en parité de pouvoir d'achat (PPA)/jour) aurait augmenté de 3 points de pourcentage en raison de la pandémie (par rapport aux estimations pré-COVID-19 des niveaux de pauvreté en 2021).
    • Alors qu'en 2019, 478 millions de personnes vivaient dans l'extrême pauvreté, on estime qu'en 2021, 490 millions de personnes en Afrique vivent sous le seuil de pauvreté de 1,90 $ PPA/jour, soit 37 millions de personnes de plus que ce qui était prévu sans la pandémie.  

(3) Moins de la moitié de tous les pays africains ont connu une croissance inclusive entre 2000 et 2020

    • La croissance a été inclusive (croissance réduisant la pauvreté et les inégalités) dans seulement 17 des 49 pays africains de l'échantillon ; réduisant la pauvreté, mais augmentant les inégalités dans 18 pays ; et non inclusif sur l'une ou l'autre dimension dans 14 pays africains.
    • Les éléments importants de la croissance inclusive comprennent de meilleurs résultats en matière de développement humain, une plus grande inclusion sociale, la création d'opportunités d'emploi productif et formel et le développement environnemental.

     (4) La lutte contre l'inégalité structurelle entre les sexes est essentielle pour que les femmes exploitent pleinement leur potentiel.

    • Les commerçants transfrontaliers informels (les femmes en particulier) sont confrontés à des défis et à des obstacles inhérents qui les empêchent de tirer pleinement parti de leur potentiel et les rendent plus vulnérables aux chocs et aux crises. En raison des fermetures des frontières par les gouvernements africains suite à la pandémie, les commerçants transfrontaliers ont subi un épuisement important de leurs économies et ont eu du mal à subvenir aux besoins de leurs familles, car la plupart d'entre eux n'ont pas d'autres entreprises commerciales.
    • La pandémie de COVID-19 et les fermetures de frontières qui en découlent ont creusé les disparités entre les sexes, car les femmes, en moyenne, ont tendance à échanger plus de produits périssables et ont été plus durement touchées en raison des invendus et des coûts plus élevés des affaires.
    • Dans le secteur manufacturier, seulement 7 % des entreprises, en moyenne, sont détenues par des femmes (sur la base des données de 45 pays africains obtenues à partir des enquêtes de la Banque mondiale sur les entreprises) ; la majorité appartient uniquement aux hommes.
    • Les différences entre les sexes dans les résultats de performance et la compétitivité des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) dirigées par des femmes sont souvent motivées par des contraintes sexospécifiques, aggravées par leur concentration dans le secteur informel. 

De ces faits, il apparait urgent voir impératif de promouvoir le développement inclusif pour réduire la pauvreté et les inégalités entre les Hommes.

 

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